Jungle's moods

Welcome to the jungle.

dimanche 20 novembre 2011

Jungle's Moods paye son pyjama

QUOI ???? Princesse tam.tam organise sa pyjama party ? QUOI ???? Champagne à volonté? cupcakes? Concert? Hôtel particulier dans le Marais? Il n’en fallait pas plus pour que Jungle’s Moods se lance à corps perdu dans une bataille de polochon sans merci. Après des jours de polochonage effrénés, d’espionnage des concurrentes, d'angoisse, de tentatives de corruption envers l’équipe Princesse tam.tam, de stress. le verdict tombe. Parmi plus de 2000 participantes, Jungle’s Moods est en 8ème position sur la liste des gagnantes! Euphorie dans les bureaux, nos copines de guerre ont gagné elles aussi! Du coté de Julie, l'ambiance dans l'open space bat son plein, pogos, Olas, hugs, pleurs de joie, tel un groupe de Yankees déchainé. 
Cela nous aura quand même valu 200 coups de polochons, des pics de stress les samedis soir quand il est 23h50 et qu'on a toujours pas polochoné, l’invasion de plus de 100 walls, 630 points durement gagnés, 50 amis facebook en moins, prêtes à tout pour se rendre à cette super soirée.  

A la réception de l’invitation, 2 problèmes :
-          Choisir ses invitées
-          Le dress code : pyjama

Mission n°1: Chez Jungle’s Moods ont fait toujours tout à deux, oui oui comme si on partageait le même cerveau, donc la question de la 1ère invitée ne se pose pas. Mais quant à la 2ème, c’est le gros dilemme. Qui choisir? Sa meilleure amie d’enfance? Sa collègue de bureau qui a supporté les cris, les larmes et vous a soutenu dans la bataille? La personne dont vous avez le plus pollué le wall? Ou bien votre voisine de 70 ans, juste pour le fun de la voir en body?

Mission n°2: On n’est pas dupe! Pyjama? On sent déjà l’arnaque venir à plein nez, ici on est à Paris, soirée pyjama = Vogue Fashion night, Carine Roitfeld en moins. On dégaine nos pyjamas certes mais ce sera vissées sur nos escarpins, et on se brande Princesse tam.tam avec nos deux bodys pour ne pas prendre le risque de se faire refouler à l’entrée, on sait jamais!
 
Vendredi 19h50, nous sommes sur le qui-vive. Confirmation de notre pressentiment dès notre arrivée, que des canons et en plus toutes les filles sont super stylées. Une d’entre elles porte même la paire de Miu Miu pour laquelle on serait prêtes à vendre notre père et notre mère!

On est accueillies comme des princesses, l’endroit est juste parfait et la déco incite à la débauche entre filles. De la salle Karaoké, aux lits géants avec des polochons de tous les côtés, en passant par le bar à smoothies, la piste de danse et le buffet girly sur lequel nous nous sommes jetées, pour finir avec la salle Kinect et le beauty bar Clarins.  

Allez on vous balance quelques photos :










Moment fight de la soirée, le tam.tamtoo ou customise ta culotte. Regrouper plus de 100 filles dans un même lieu, sans embrouilles, mission impossible, règle à laquelle nous n’avons pas dérogé. L’atelier tam.tamtoo déchaine les foules et nous aussi ! "Non c’est pas vrai on était là avant", "Julie, avance, avance, si si là devant, allez!"




Moment affiche de la soirée: Une soirée fille? Normalement pas de dégâts, les filles c'est clair on est délicates et douces. Mais c'était sans compter la performance de Joanna qui renverse sa coupe de champagne pleine d'un coup de stiletto en pleine session de Kinect et tient absolument à nettoyer le massacre avec sa serviette en papier.



Bilan de la soirée :

Le pyjama est mort. Vive le pyjama.

« On a nosss culoooottes »

C’était super cool, merci princesse tam.tam. Depuis on a décidé de jouer à tous les concours on line, oui oui quitte à s’enfermer chez nous et ne plus avoir d’amis.


samedi 19 novembre 2011

Tribulations du mois

On sait, ça fait plus d’un mois que nous désertons Jungle’s Moods (et ses milliards de fans) comme des mères indignes, celles qui abandonnent leur bébés dans les poubelles.
Non, rassurez-vous, nous ne sommes pas parties nous marier avec nos deux princes (respectivement de 77 et 83 ans) rencontrés au Prix du Qatar.

Nos dernières semaines ont été plutôt chargées niveau professionnel mais nous n’avons pas perdu toutes nos habitudes et avons tout de même trouvé le temps pour notre mission d’infiltration dans la vie Parisienne.

Allez, bref récap de nos essais (non transformés) de ce mois-ci :

N°1 : Sortie insolite du mois, Nogent Sur Marne.

Ravies de prendre l’air le temps d’une soirée dans la « campagne » Parisienne, nous avons sauté dans le 1er RER pour un « Vis ma vie » de Parisien banlieusard le temps d’une soirée. On s’attendait à trouver des fauves, de la neige, des chasseurs, des vaches et des tracteurs, bref, la vraie campagne quoi ! Que nenni, on tombe nez-à-nez avec le pavillon Baltard. Nous qui sommes des fans inconditionnelles du regard de velour d’André Manoukhian, Grand moment d’émotion.



Une fois remises, on passe une soirée des plus sympathiques dans la maison de notre copaing, à prendre en photo les têtes de sanglier accrochées au mur et à sociabiliser avec des Parisiens, des vrais.

Finalement Nogent c’est le 16ème, plus loin avec les joies du RER en plus.  



N°2 : Arnaque chope du mois, La cantine des Ginettes Armées.


Ce soir c’est notre soir, demain c’est férié, on envoie les talons de douze, les jupettes et on part à la recherche d’un mari. Allez, on écoute Caro (la fille underground, celle qui est toujours entourée de beaux bruns barbus) qui nous vend un super plan. Que nenni, super plan certes en ce qui concerne le plateau de fromage et nos habituels repas légers du soir, rien à dire pour une fois. Ambiance sympa, musique bien girly, oui oui celles qu’on chante sous la douche, et comble du bonheur, il y a même les décos d’Halloween qui nous occuperont pendant une grande partie de la soirée. En revanche, en ce qui concerne la trouvaille de nos futurs époux, c’est raté, et oui nous sommes dans un bar lesbien.





Conclusion : on y retournera pour nos soirées entre filles car on peut se déhancher sans complexe sur le dancefloor, prendre son verre de vodka pour un micro et chanter sans honte avec ses potasses. On vous recommande, pour vos soirées girls only.
 N°3 : L’astuce « en plus d’avoir une brillante carrière, je suis un cordon bleu » du mois :
On n’osait pas se l’avouer à l’une et à l’autre mais chaque fois qu’on passait devant cet alléchant fondant au chocolat à 2 euros de chez Leaderprice, la même idée machiavélique nous traversait l’esprit : Rien de tel qu’un diner à la maison entre amis pour mettre notre force de persuasion et notre créativité en terme de bluff à l’épreuve.
Faites comme nous, achetez un pack de framboises, faites bien boire vos invités au préalable, laissez un fouet trainer négligemment sur le plan de travail. Vous pouvez même pousser le vice jusqu’à salir un moule à gâteau pour de faux. Puis, dégainez tout sourire le gâteau au moment du dessert « Non non t’inquiète, c’est fait à la va vite, ça m’a pris 5 minutes à la sortie du boulot ».
Asseyez-vous et écoutez les compliments de vos convives.


On sait, c’est mal, mais c’était trop tentant.  


 N°4 : Le restau du mois,

Le vin qui chante, à Opéra. Serveurs aimables, ambiance intimiste, très bonnes bouteilles, un sans-faute sur les trois plats commandés.. Attention au Brownie qui se révèle être sacrément  estouffe comme on dit chez nous. Du coup c’est la guerre pour contrer les attaques à la cuillère de Joanna qui d’un coup trouve qu’elle aussi aurait du prendre un tiramisu.





Leçon : A Paris, les mois se suivent mais ne se ressemblent pas. Ce blog commence à ressembler de manière inquiétante à la quotidienne de Simple Life (dans l’autre sens)
En bonus, la preuve que les soirées Parisiennes sont vraiment éprouvantes comme en témoigne ce pauvre collant.

dimanche 2 octobre 2011

JUNGLE'S MOODS s'infiltre au Qatar Prix de l'Arc de Triomphe

On vous avait prévenus. Cela faisait une semaine que nous pensions avoir nos tenues prêtes pour le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe (enfin, du moins dans nos têtes): bottines, collants noirs, veste en fourrure, gants…  
Nous sommes dimanche, il est 12h00, il fait 35° à l’ombre : l’enfer commence..
Mission n°1 : Repartir de 0 à H-1 du départ après s’être rendues compte que nos tenues sont plus adaptées pour un weekend au bord des pistes à Gstaad que pour une course hippique en plein cagnard.
Au programme :
-          Démotivation  « non c'est bon je veux plus y aller, c’est nul, les chevaux c’est nul, je suis fatiguée »
-          Crise de doute « C’est pas notre monde, on est moches, non franchement on peut pas se pointer là bas comme ça, et puis on ressemble à deux teubés avec nos chapeaux »
-          Agacement «  T’as pas vu ma ceintuuuuuuure.. mais si P….. tu l’avais hier ! »

Nos deux gardes robes y passent entièrement du style « Augustine du Château de la Bollardière  se rend à la communion de son cousin Jean-Eude-Baptiste (3ème du nom ) » à la  jet-setteuse « Fuck me i am rich ».



Finalement on décide de keep it simple ca sera noir et bleu marine, prise de risque minimale hormis pour nos chapeaux  qui nous vieillissent de trente ans chacune et nos talons de 15cm.




Mission n°2 : Atteindre le village d’honneur (budget : 15e, hauteur de talon : 15cm, température extérieure : 35°)
On s’était bien dit que ce genre de choses allait nous arriver un jour et qu’on pourrait les raconter à nos petits enfants.
-          Prendre l’ascenseur en tenues de rombières devant les yeux éffarés de nos gentils voisins : check
-          Marcher au pas de course dans les rues et dans le métro  le plus naturellement du monde alors que tous les yeux sont rivés sur nous  (et pas parce qu’on est belles) : check





-        Négocier comme deux mafieuses avec un chauffeur de taxi pour faire 1km , se faire entendre dire qu’on voit direct qu’on est pas d’ici et au final se faire rouler royal :  1course pour le prix de deux : check

-          Se  balader de tribunes en tribunes «oups ! pardon » « désolée » d’ascenseur en ascenseur entourées de russes, d’italiens et d’émirs pour enfin percuter que le village d’honneur est au centre de l’hippodrome : check




Mission n°3 : Se fondre dans la masse
 Au début affolement: "Purée...Je t'avais dit, personne n'a de chapeau" 
Après avoir avançé quelques mètres, plutôt easy au final entre  La reine Elisabeth , et la duchesse d’on ne sait où avec les toutes dernières Louboutins.


Pour le coup on a eu bon flair, on tape dans le mille avec nos robes  vu que 90% des filles sont soit en bleu marine, soit en beige, soit en noir .
On prend rapidement nos marques : open bar champagne à droite, champs de courses à 10 m.



D’ailleurs c’est l heure du goûter : oui même pendant les mondanités on perd pas le nord chez Jungle's Moods.


16h15 : Départ du prix de l’arc de triomphe la course la plus attendue de l’année, on y connait rien , mais gros moment d’émotion lors du passage des chevaux sur la dernière  ligne droite. Pour le fun on aurait presque envie de crier «  OUI C EST MON POULAIN !!! » mais bon on va se retenir (pour une fois). Par contre ne nous demandez pas de vous dire qui a remporté le prix.



Grosse classe, le photographe se prend de sympathie pour nous «  Elles sont mignonnes ces petites provinciales.. » et on  est les  seules à avoir droit à un shooting en extèrieur sous les regards courroucés de la jet set environnante.

Mission n° 4 : Repartir dignement
Après  cette belle après midi forte en émotion et surtout en champagne il est temps de repartir.




Les orchidées qui nous sont offertes à la sortie avaient de quoi à nous garantir la classe jusqu’à la tombée de la nuit, mais   lorsque l’on constate avec horreur qu’il y a deux heures de queue pour attraper un taxi notre naturel revient au galop (Oui.Elle est super facile celle là), les photos parlent d’elles-même.



Mission n°5 : Se Ressourcer.
Une journée au cœur de la  Haute c’est éreintant, on se sent faible et  rien de tel qu’un bon retour aux  sources pour finir le weekend.



Leçons :
-          Mettre  un chapeau quand il fait chaud c’est chic, l’enlever et dévoiler sa mèche collée l’est beaucoup moins.
-          Les robes en soie c’est beau  sauf quand tu commences à  avoir un début d’auréole dans le dos. (Merci les fauteuils-clubs en cuirs)
-          Trouver un mari riche : EASY . Trouver un mari jeune et riche moins easy. Trouver un mari jeune riche et beau : pas possible.
-  L'avantage avec les mondanités du dimanche après-midi c'est qu'on a la gueule de bois le soir même et non pas le lendemain.
-          Ne pas se rendre à des évènements mondains tous les dimanches, de notre point de vue on pourrait très très vite y prendre goût. (ouhhhh les vilaines superficielles).



mardi 27 septembre 2011

JUNGLE'S MOODS Wins and Fails

On sait, on sait, le recap de nos vies passionnantes arrive tardivement mais ces derniers jours : entre un afterwork raté au Maxim’s, une tentative de test du Bonheur des dames s’étant soldée par une fuite suivie d’une crise d’angoisse la faute aux 160 mannequins parfaitas qui nous précédaient dans la queue (next time on y retourne perchées sur nos killing heels de 12cm et avec beaucoup plus de shooter dans le nez) et notre vendredi soir aux planches en tant que cougars officielles de la boite nous avons été super busy.
Allez comme on est altruistes (vous le savez déjà), on vous offre un focus sur nos WINS et nos FAILS de la semaine.


Les leçons de la semaine de Jungle’s Moods

Dimanche pour ne pas perdre nos bonnes habitudes c’est exploration et conquête de territoires inconnus.  Cette semaine c’est le 17eme pour  tester le free market de Panam. Des fringues vintage, des tatoueurs, de la musique, des hipsters stylés, cela aurait dû être un gros WIN mais chez Jungle’s Moods on aime bien se démarquer : premier FAIL. Et oui après avoir marché 40minutes dans une rue interminable, on décide de faire demi-tour 300 m  avant d’arriver au free market parce qu’il commence à pleuvoter (et qu’on a envie de faire pipi).
Leçon : penser à arrêter les explorations du dimanche



Jeudi Afterworker au Maxim’s… une soirée chic et Parisienne il paraît ? FAIL
Un remake du Palais Maillot avec plus de moquette, de pampilles, de banquettes et gros plus, un agent de sécurité qui nous censure dès qu’on parle un peu fort à la sortie.
Leçon : C’est pas parce que le nom de fait rêver que la soirée est chanmé
Vendredi aux Planches... DOUBLE FAIL
Leçon : Tu as 23 ans à Paris, le vendredi soir, tu es vieille et ta vie est finie.
Samedi pour se consoler après tant de déceptions, vers les coups de 5h, on se fait un tout petit goûter à St Germain (2 pizzas, une bouteille de blanc, 2 tiramisus) WIN

Leçon-1: Le combo boutique-restau reste le remède anti gueule de bois le plus efficace oui, oui bien  plus efficace que les litres d’Evian et le paracétamol.
Leçon-2 : Viva Del Papa (Rue de Buci)


Dimanche :Brunch dominical en  terrasse suivi d’une sieste digestive au jardin du Luxembourg, et oui,  chez Jungle’s Moods les weekends sont E-PUI-SANTS.  Gros WIN , on passe quelques minutes (3h) à détailler la faune



Observations :
-          Pour les filles, la petite robe à fleurs «  je m’en vais déjeuner chez papi et mamie après la messe » est de rigueur
-          Pour ces messieurs la chemise à carreaux  quelle que soit sa taille, sa couleur et même si elle ne va pas du tout avec leur tenue est le must-have du dimanche au Luco (traduction pour les pauvres provinciaux incultes= Luxembourg »
-          Il semblerait que les touristes étrangers aient adopté la tendance de la St Patrick, ou aient tout simplement décidé de s’assortir au gazon du Luco. Ils sont tous en vert, secte ? gang ? mafia ? mouvement écolo radical ?... on a préféré ne pas chercher pourquoi.

Voilà pour nos brillantes aventures de la semaine.
Et pour finir sur un vrai WIN cette fois, voilà notre pass pour s’infiltrer au cœur de la « haute » Parisienne.
On vous laisse, on a des chapeaux à acheter (avec des oiseaux empaillés, des papillons et des fruits dessus...)

samedi 17 septembre 2011

JUNGLE’S MOODS a testé, JUNGLE’S MOODS a failli décéder : le Café du Marché.

Vendredi soir, alors que nous rêvons d’une soirée séries-Hagen Daaz, nous quittons l’appart pour des raisons de retrouvailles amoureuses de notre coloc. Nous voilà errant dans les rues de Paris. Il est 21h et nous avons (encore) faim. On s’aventure rue Cler. « Oulala ce soir on sort de notre 15ème, territoire conquis ». On nous avait conseillé cette rue, nous avons (encore) écouté…


En effet, rue animée, bistros sympas à foison, populasse qui a l’air de sortir tout droit d’un match de polo ou d’une partie de golf avec papa. Bref tout ce qu’on aime.

Notre choix s’arrête sur le café du marché, parce que ça a l’air sympa et parce qu’en talons sur les pavés, et à la vue du grand nombre d’habituées en terrasse, on préfère éviter de se faire remarquer. Qui ne connaît pas la peur du suicide social en stilettos ?
Dès notre arrivée, on assiste à un fight de serveurs, pas très classe, mais néanmoins très divertissant. Ça aurait du nous mettre la puce à l’oreille…
Comme c’est vendredi c’est soulerie, on veut des mojitos. Grand bien nous fasse, après ¾ d’heure d’attente, la serveuse (certainement ancienne candidate à l’Ile de la tentation) vient prendre notre commande à grand renfort de pantalon taille basse et collier à strass. Julie commande une salade du marché : foie gras, jambon de pays… « Hum ça a l’air délicieux ». Joanna se laisse tenter par du saumon « C’est vendredi merde ».
Quelle déception lorsque nos assiettes arrivent sur la table. Si Pierre Martinet voyait l’assiette de Julie, qui se compose subtilement de tranches de jambon premier prix jetées sur de pauvres haricots, de pâté et de vieux taboulé jaune fluo, le tout accompagné de carottes râpées et de coleslaw en boite,  il ferait un infarctus direct.

Les brochettes de saumon grillé au gingembre et au balsamique sous leur appellation pseudo « plat-chic et goûtu » ne sont pas mal dans le genre arnaque du siècle, si on regarde l’assiette et qu’on fait abstraction du bruit de la rue Cler pendant une minute, on a l’impression de se retrouver à la cantine de notre école primaire, vous savez, avec les tatas qui vous jettent la purée dans l’assiette et vous mettent 3 boulettes de viande pour la forme.
Heureusement on a nos mojitos pense-t-on naïvement… Malheur! Le breuvage se révèle infâme, dosage de rhum à l’arrache, menthe sans goût, absence de sucre et surtout nette impression que le barman a coupé le tout à l’eau plate. Quand on va gentiment au bar demander qu’on nous les change, qu’on nous rajoute du sucre, de la limonade  enfin « tout mais pas ça on vous en supplie »  on se fait agréablement fusiller du regard et on balance à la va vite du sirop de sucre dans nos verres. Le tout sans un mot ni un sourire of course, et ça pour nous énerver il n’y a pas mieux.


Résultat : nous qui prévoyons un agréable diner en terrasse, Joanna avait même sorti sa veste spéciale « mamie se la joue et drague tous les jeunots du PMU » pour l’occase, on  se retrouve à râler telles des vieilles aigries et notre motivation pour sortir retombe très rapidement.
Heureusement pour nous il y a un Hagen Daaz à la Motte Piquet pour nous consoler.
Leçon : Evitez les talons hauts, vous aurez peut-être la chance de concrétiser votre envie de partir sans payer.

La semaine de JUNGLE'S MOODS en images

On sait que vous kiffez que l’on vous raconte notre life et les petites choses ultra intéressantes qui font notre quotidien (on mange quoi ce soir ? Vous prenez un parapluie ou PAS ? Mince il n’y a plus de papier toilette à la maison, Comment tu t’habilles aujourd’hui ?) Et dans notre vie de Parisiennes ces choses-là sont nombreuses et constituent la base de nos journées.
Petit récap de la semaine en images

LUNDI SHUSHIS au japonais du quartier.



MERCREDI SHOPPING SUICIDE (bld Haussmann)

Comme on est des kamikazes du shopping, on a testé pour vous le shopping à la sortie du boulot du 19h30 à 20h30.
Constat : On croyait que les Galeries Lafayette seraient vides après 19h30, GRAVE ERREUR.  Du coup on fait le pari impossible d’aller shopper au ZARA Opéra en 22 min chrono pour s’approvisionner en Moutarde, Bordeaux et Bleu Marine. Là encore, GRAVE ERREUR. Après 20h, le ZARA se transforme en véritable champs de guerre, robes par terre, essayage à l’arrachée entre les rayons, crises d’agoraphobie, tensions très palpables dans les files d’attente auxquelles nous participons avec joie.



Leçon : De 19h30 à 20h30 la Parisienne est à son summum du stress, du faciès figé, et de l’agacement. Attention elle peut être très agressive si vous convoitez le même Must Have MAJE taille 36 qu’elle (Dieu soit loué, chez Jungle’s Moods on a abandonné depuis longtemps la taille 36)

JEUDI AFTERWORK

(Pour changer) le jeudi soir c’est afterwork. On a donc testé avec des potes, l’afterwork au Bistro 1, rue de l’Ecole de Médecine.


Endroit plutôt sympa, à la bonne franquette comme on aime. Bouteilles de rosé pas mauvaises et pas très chères, bonne ambiance, convivial, qui nous rappelle presque nos petites soirées à Aix-en-Provence. D'ailleurs on retrouve quelques sudistes.
Le petit plus, le patron est un gentil nounours, il nous autorise même à sortir sur le trottoir bouteille de rosé à la main, oui oui telles des pochtronnes. Parce que la classe on l’a ou on l’a pas, chez Jungle’s Moods on a choisi.

VENDREDI

On a testé pour vous un nouveau restau mais qui mérite un post à lui tout seul... à suivre.

Leçon: A Paris les semaines de boulot dans la com sont épuisantes. Alors le seul moyen d'oublier: manger, sortir, chopper shopper.

dimanche 11 septembre 2011

Les weekends detox de Jungle's Moods

Comme vous le savez, le weekend chez Jungle’s Moods c’est detox : régime, eau minérale et séances de pilâtes.
Après avoir passé la journée à lutter contre notre migraine dont les origines restent chaque samedi inconnues (L’eau minérale sans doute) et la fatigue (6 heures de pilâtes, c’est vrai que c’est un peu dur).
Il est samedi soir 19h30 et ON A FAIM. Et bien sûr comme tous les samedis, on a envie de bien manger, pas très loin (tjrs ce maudit pilâtes) et sans se prendre la tête pendant des heures dans notre dressing (crises d’hystéries ponctuées de charmants « P**** j’ai rien à me mettre, j’ai trop grossi, et ça t’en penses quoi ? Non c’est laid laisse tomber », roulements par terre, rires nerveux et autres manifestation de désespoir).
Pour cela notre petit quartier du 15ème s’avère être l’endroit idéal. Vie de quartier détente, bonne ambiance, et surtout NO JUDGING ! Oui oui vous pouvez même aller faire vos courses en pyjama.
Reprenons, hier, nous avons jeté notre dévolu sur la Brasserie Macis & Muscade, au 39 rue des Entrepreneurs.
Résultat :
-          L’endroit est sans prise de tête comme on les aime c'est-à-dire fréquenté par tous les styles et toutes les générations : de la cougar sympa, en passant par le jeune businessman gominé, quelques bobos branchés et une ou deux mannequins (vous savez celles qui sont toujours mieux coiffées, mieux habillées et qui ne l’ont même pas fait exprès).
-          Le seul fait de lire la carte entraine des gémissements orgasmiques, des « Oh ouiii c’est ça que je veux », « humm trop bon » : Saint Jacques à la plancha, Filet de bœuf aux morilles, Mille feuilles de saumon à la mozza, …
-          Nous sommes désarçonnées car pour une fois nous n’avons pas eu le temps de faire une entrée en matière humoristique, le serveur le fait pour nous. En prime, il s’arme de patience face à notre état de panique quant au choix du plat et va même jusqu’à nous donner ses conseils perso.

Pâtes au foie gras et jambon de pays, 10500 calories l’assiette mais franchement ça vaut le coup.


Magret de canard aux fruits rouges et sa purée maison, un pauvre canard décimé mais franchement ça vaut le coup.

Arrive le moment des desserts et là aussi grosse prise de tête. Entre le classique mi- cuit au chocolat, l’exotique feuilleté amande banane, le fat sablé au mascarpone et l’incontournable crème brulée. A la grande surprise de tous, on choisit évidemment le dessert le plus fat…et là aussi ça valait le coup (Après tout on comptait bien s’abonner au CelluM6 un jour). Tout ça pour un prix ultra raisonnable, franchement si vous aussi vous êtes des adeptes de la night du vendredi soir et de l’agonie du samedi, on ne saurait que trop vous conseiller cet endroit charmant.

Et mesdemoiselles, il y a même une TV alors en cas de soirs de matchs, pour vous le mi-cuit au chocolat et pour lui le PSG.

Macis & Muscade, 39 rue des Entrepreneurs, Paris 15ème.
Metro Charles Michel  
Leçon : Detox…  Nous ? On connait pas ce concept, c’est nouveau ? Ça vient des Etats-Unis ?