Welcome to the jungle.

mardi 27 septembre 2011

JUNGLE'S MOODS Wins and Fails

On sait, on sait, le recap de nos vies passionnantes arrive tardivement mais ces derniers jours : entre un afterwork raté au Maxim’s, une tentative de test du Bonheur des dames s’étant soldée par une fuite suivie d’une crise d’angoisse la faute aux 160 mannequins parfaitas qui nous précédaient dans la queue (next time on y retourne perchées sur nos killing heels de 12cm et avec beaucoup plus de shooter dans le nez) et notre vendredi soir aux planches en tant que cougars officielles de la boite nous avons été super busy.
Allez comme on est altruistes (vous le savez déjà), on vous offre un focus sur nos WINS et nos FAILS de la semaine.


Les leçons de la semaine de Jungle’s Moods

Dimanche pour ne pas perdre nos bonnes habitudes c’est exploration et conquête de territoires inconnus.  Cette semaine c’est le 17eme pour  tester le free market de Panam. Des fringues vintage, des tatoueurs, de la musique, des hipsters stylés, cela aurait dû être un gros WIN mais chez Jungle’s Moods on aime bien se démarquer : premier FAIL. Et oui après avoir marché 40minutes dans une rue interminable, on décide de faire demi-tour 300 m  avant d’arriver au free market parce qu’il commence à pleuvoter (et qu’on a envie de faire pipi).
Leçon : penser à arrêter les explorations du dimanche



Jeudi Afterworker au Maxim’s… une soirée chic et Parisienne il paraît ? FAIL
Un remake du Palais Maillot avec plus de moquette, de pampilles, de banquettes et gros plus, un agent de sécurité qui nous censure dès qu’on parle un peu fort à la sortie.
Leçon : C’est pas parce que le nom de fait rêver que la soirée est chanmé
Vendredi aux Planches... DOUBLE FAIL
Leçon : Tu as 23 ans à Paris, le vendredi soir, tu es vieille et ta vie est finie.
Samedi pour se consoler après tant de déceptions, vers les coups de 5h, on se fait un tout petit goûter à St Germain (2 pizzas, une bouteille de blanc, 2 tiramisus) WIN

Leçon-1: Le combo boutique-restau reste le remède anti gueule de bois le plus efficace oui, oui bien  plus efficace que les litres d’Evian et le paracétamol.
Leçon-2 : Viva Del Papa (Rue de Buci)


Dimanche :Brunch dominical en  terrasse suivi d’une sieste digestive au jardin du Luxembourg, et oui,  chez Jungle’s Moods les weekends sont E-PUI-SANTS.  Gros WIN , on passe quelques minutes (3h) à détailler la faune



Observations :
-          Pour les filles, la petite robe à fleurs «  je m’en vais déjeuner chez papi et mamie après la messe » est de rigueur
-          Pour ces messieurs la chemise à carreaux  quelle que soit sa taille, sa couleur et même si elle ne va pas du tout avec leur tenue est le must-have du dimanche au Luco (traduction pour les pauvres provinciaux incultes= Luxembourg »
-          Il semblerait que les touristes étrangers aient adopté la tendance de la St Patrick, ou aient tout simplement décidé de s’assortir au gazon du Luco. Ils sont tous en vert, secte ? gang ? mafia ? mouvement écolo radical ?... on a préféré ne pas chercher pourquoi.

Voilà pour nos brillantes aventures de la semaine.
Et pour finir sur un vrai WIN cette fois, voilà notre pass pour s’infiltrer au cœur de la « haute » Parisienne.
On vous laisse, on a des chapeaux à acheter (avec des oiseaux empaillés, des papillons et des fruits dessus...)

samedi 17 septembre 2011

JUNGLE’S MOODS a testé, JUNGLE’S MOODS a failli décéder : le Café du Marché.

Vendredi soir, alors que nous rêvons d’une soirée séries-Hagen Daaz, nous quittons l’appart pour des raisons de retrouvailles amoureuses de notre coloc. Nous voilà errant dans les rues de Paris. Il est 21h et nous avons (encore) faim. On s’aventure rue Cler. « Oulala ce soir on sort de notre 15ème, territoire conquis ». On nous avait conseillé cette rue, nous avons (encore) écouté…


En effet, rue animée, bistros sympas à foison, populasse qui a l’air de sortir tout droit d’un match de polo ou d’une partie de golf avec papa. Bref tout ce qu’on aime.

Notre choix s’arrête sur le café du marché, parce que ça a l’air sympa et parce qu’en talons sur les pavés, et à la vue du grand nombre d’habituées en terrasse, on préfère éviter de se faire remarquer. Qui ne connaît pas la peur du suicide social en stilettos ?
Dès notre arrivée, on assiste à un fight de serveurs, pas très classe, mais néanmoins très divertissant. Ça aurait du nous mettre la puce à l’oreille…
Comme c’est vendredi c’est soulerie, on veut des mojitos. Grand bien nous fasse, après ¾ d’heure d’attente, la serveuse (certainement ancienne candidate à l’Ile de la tentation) vient prendre notre commande à grand renfort de pantalon taille basse et collier à strass. Julie commande une salade du marché : foie gras, jambon de pays… « Hum ça a l’air délicieux ». Joanna se laisse tenter par du saumon « C’est vendredi merde ».
Quelle déception lorsque nos assiettes arrivent sur la table. Si Pierre Martinet voyait l’assiette de Julie, qui se compose subtilement de tranches de jambon premier prix jetées sur de pauvres haricots, de pâté et de vieux taboulé jaune fluo, le tout accompagné de carottes râpées et de coleslaw en boite,  il ferait un infarctus direct.

Les brochettes de saumon grillé au gingembre et au balsamique sous leur appellation pseudo « plat-chic et goûtu » ne sont pas mal dans le genre arnaque du siècle, si on regarde l’assiette et qu’on fait abstraction du bruit de la rue Cler pendant une minute, on a l’impression de se retrouver à la cantine de notre école primaire, vous savez, avec les tatas qui vous jettent la purée dans l’assiette et vous mettent 3 boulettes de viande pour la forme.
Heureusement on a nos mojitos pense-t-on naïvement… Malheur! Le breuvage se révèle infâme, dosage de rhum à l’arrache, menthe sans goût, absence de sucre et surtout nette impression que le barman a coupé le tout à l’eau plate. Quand on va gentiment au bar demander qu’on nous les change, qu’on nous rajoute du sucre, de la limonade  enfin « tout mais pas ça on vous en supplie »  on se fait agréablement fusiller du regard et on balance à la va vite du sirop de sucre dans nos verres. Le tout sans un mot ni un sourire of course, et ça pour nous énerver il n’y a pas mieux.


Résultat : nous qui prévoyons un agréable diner en terrasse, Joanna avait même sorti sa veste spéciale « mamie se la joue et drague tous les jeunots du PMU » pour l’occase, on  se retrouve à râler telles des vieilles aigries et notre motivation pour sortir retombe très rapidement.
Heureusement pour nous il y a un Hagen Daaz à la Motte Piquet pour nous consoler.
Leçon : Evitez les talons hauts, vous aurez peut-être la chance de concrétiser votre envie de partir sans payer.

La semaine de JUNGLE'S MOODS en images

On sait que vous kiffez que l’on vous raconte notre life et les petites choses ultra intéressantes qui font notre quotidien (on mange quoi ce soir ? Vous prenez un parapluie ou PAS ? Mince il n’y a plus de papier toilette à la maison, Comment tu t’habilles aujourd’hui ?) Et dans notre vie de Parisiennes ces choses-là sont nombreuses et constituent la base de nos journées.
Petit récap de la semaine en images

LUNDI SHUSHIS au japonais du quartier.



MERCREDI SHOPPING SUICIDE (bld Haussmann)

Comme on est des kamikazes du shopping, on a testé pour vous le shopping à la sortie du boulot du 19h30 à 20h30.
Constat : On croyait que les Galeries Lafayette seraient vides après 19h30, GRAVE ERREUR.  Du coup on fait le pari impossible d’aller shopper au ZARA Opéra en 22 min chrono pour s’approvisionner en Moutarde, Bordeaux et Bleu Marine. Là encore, GRAVE ERREUR. Après 20h, le ZARA se transforme en véritable champs de guerre, robes par terre, essayage à l’arrachée entre les rayons, crises d’agoraphobie, tensions très palpables dans les files d’attente auxquelles nous participons avec joie.



Leçon : De 19h30 à 20h30 la Parisienne est à son summum du stress, du faciès figé, et de l’agacement. Attention elle peut être très agressive si vous convoitez le même Must Have MAJE taille 36 qu’elle (Dieu soit loué, chez Jungle’s Moods on a abandonné depuis longtemps la taille 36)

JEUDI AFTERWORK

(Pour changer) le jeudi soir c’est afterwork. On a donc testé avec des potes, l’afterwork au Bistro 1, rue de l’Ecole de Médecine.


Endroit plutôt sympa, à la bonne franquette comme on aime. Bouteilles de rosé pas mauvaises et pas très chères, bonne ambiance, convivial, qui nous rappelle presque nos petites soirées à Aix-en-Provence. D'ailleurs on retrouve quelques sudistes.
Le petit plus, le patron est un gentil nounours, il nous autorise même à sortir sur le trottoir bouteille de rosé à la main, oui oui telles des pochtronnes. Parce que la classe on l’a ou on l’a pas, chez Jungle’s Moods on a choisi.

VENDREDI

On a testé pour vous un nouveau restau mais qui mérite un post à lui tout seul... à suivre.

Leçon: A Paris les semaines de boulot dans la com sont épuisantes. Alors le seul moyen d'oublier: manger, sortir, chopper shopper.

dimanche 11 septembre 2011

Les weekends detox de Jungle's Moods

Comme vous le savez, le weekend chez Jungle’s Moods c’est detox : régime, eau minérale et séances de pilâtes.
Après avoir passé la journée à lutter contre notre migraine dont les origines restent chaque samedi inconnues (L’eau minérale sans doute) et la fatigue (6 heures de pilâtes, c’est vrai que c’est un peu dur).
Il est samedi soir 19h30 et ON A FAIM. Et bien sûr comme tous les samedis, on a envie de bien manger, pas très loin (tjrs ce maudit pilâtes) et sans se prendre la tête pendant des heures dans notre dressing (crises d’hystéries ponctuées de charmants « P**** j’ai rien à me mettre, j’ai trop grossi, et ça t’en penses quoi ? Non c’est laid laisse tomber », roulements par terre, rires nerveux et autres manifestation de désespoir).
Pour cela notre petit quartier du 15ème s’avère être l’endroit idéal. Vie de quartier détente, bonne ambiance, et surtout NO JUDGING ! Oui oui vous pouvez même aller faire vos courses en pyjama.
Reprenons, hier, nous avons jeté notre dévolu sur la Brasserie Macis & Muscade, au 39 rue des Entrepreneurs.
Résultat :
-          L’endroit est sans prise de tête comme on les aime c'est-à-dire fréquenté par tous les styles et toutes les générations : de la cougar sympa, en passant par le jeune businessman gominé, quelques bobos branchés et une ou deux mannequins (vous savez celles qui sont toujours mieux coiffées, mieux habillées et qui ne l’ont même pas fait exprès).
-          Le seul fait de lire la carte entraine des gémissements orgasmiques, des « Oh ouiii c’est ça que je veux », « humm trop bon » : Saint Jacques à la plancha, Filet de bœuf aux morilles, Mille feuilles de saumon à la mozza, …
-          Nous sommes désarçonnées car pour une fois nous n’avons pas eu le temps de faire une entrée en matière humoristique, le serveur le fait pour nous. En prime, il s’arme de patience face à notre état de panique quant au choix du plat et va même jusqu’à nous donner ses conseils perso.

Pâtes au foie gras et jambon de pays, 10500 calories l’assiette mais franchement ça vaut le coup.


Magret de canard aux fruits rouges et sa purée maison, un pauvre canard décimé mais franchement ça vaut le coup.

Arrive le moment des desserts et là aussi grosse prise de tête. Entre le classique mi- cuit au chocolat, l’exotique feuilleté amande banane, le fat sablé au mascarpone et l’incontournable crème brulée. A la grande surprise de tous, on choisit évidemment le dessert le plus fat…et là aussi ça valait le coup (Après tout on comptait bien s’abonner au CelluM6 un jour). Tout ça pour un prix ultra raisonnable, franchement si vous aussi vous êtes des adeptes de la night du vendredi soir et de l’agonie du samedi, on ne saurait que trop vous conseiller cet endroit charmant.

Et mesdemoiselles, il y a même une TV alors en cas de soirs de matchs, pour vous le mi-cuit au chocolat et pour lui le PSG.

Macis & Muscade, 39 rue des Entrepreneurs, Paris 15ème.
Metro Charles Michel  
Leçon : Detox…  Nous ? On connait pas ce concept, c’est nouveau ? Ça vient des Etats-Unis ?

mercredi 7 septembre 2011

JUNGLE’S MOODS a testé, JUNGLE’S MOODS a kiffé : LE Z I N C

Parce que la Motte Piquet c’est “trendy” on nous a dit…
Alors of course, on y  a été.
Trouver  son bar de quartier à Paris, oui  vous savez celui où le serveur vous tape la bise quand vous arrivez, vous réserve une table au top,  et charge vos assiettes en charcuterie  tout en rigolant à vos blagues (même quand elles sont nulles, pourboire oblige), c’est le défi que JUNGLE’s MOODS s’est lancé.
Après de multiples pérégrinations :
-          Bar trop stylé « oh mon dieu c’est nous les plus mal habillées et les plus grosses »
-          Bar de teubés : 10 relous de 50 ans et plus au mètre carré qui vous reluquent.
-          Bar de coincés : «  Désolé de rire un peu fort…Ah toi aussi tu es contrôleur de gestion ? »

Nous avons trouvé le parfait équilibre :Le ZINC à  La Motte Piquet.
Nous on kiffe, c’est à coté de la maison et en plus : 
- Les mojitos y sont  bon marché
- Les bruns barbus assez stylés
- La populasse assez éméchée
- Le saucisson  y est bien dosé
- Les serveurs pas trop coincés.
- La vinasse de  qualité.

CQFD, allez vérifier par vous-même. Nous on AIME.