Welcome to the jungle.

dimanche 20 novembre 2011

Jungle's Moods paye son pyjama

QUOI ???? Princesse tam.tam organise sa pyjama party ? QUOI ???? Champagne à volonté? cupcakes? Concert? Hôtel particulier dans le Marais? Il n’en fallait pas plus pour que Jungle’s Moods se lance à corps perdu dans une bataille de polochon sans merci. Après des jours de polochonage effrénés, d’espionnage des concurrentes, d'angoisse, de tentatives de corruption envers l’équipe Princesse tam.tam, de stress. le verdict tombe. Parmi plus de 2000 participantes, Jungle’s Moods est en 8ème position sur la liste des gagnantes! Euphorie dans les bureaux, nos copines de guerre ont gagné elles aussi! Du coté de Julie, l'ambiance dans l'open space bat son plein, pogos, Olas, hugs, pleurs de joie, tel un groupe de Yankees déchainé. 
Cela nous aura quand même valu 200 coups de polochons, des pics de stress les samedis soir quand il est 23h50 et qu'on a toujours pas polochoné, l’invasion de plus de 100 walls, 630 points durement gagnés, 50 amis facebook en moins, prêtes à tout pour se rendre à cette super soirée.  

A la réception de l’invitation, 2 problèmes :
-          Choisir ses invitées
-          Le dress code : pyjama

Mission n°1: Chez Jungle’s Moods ont fait toujours tout à deux, oui oui comme si on partageait le même cerveau, donc la question de la 1ère invitée ne se pose pas. Mais quant à la 2ème, c’est le gros dilemme. Qui choisir? Sa meilleure amie d’enfance? Sa collègue de bureau qui a supporté les cris, les larmes et vous a soutenu dans la bataille? La personne dont vous avez le plus pollué le wall? Ou bien votre voisine de 70 ans, juste pour le fun de la voir en body?

Mission n°2: On n’est pas dupe! Pyjama? On sent déjà l’arnaque venir à plein nez, ici on est à Paris, soirée pyjama = Vogue Fashion night, Carine Roitfeld en moins. On dégaine nos pyjamas certes mais ce sera vissées sur nos escarpins, et on se brande Princesse tam.tam avec nos deux bodys pour ne pas prendre le risque de se faire refouler à l’entrée, on sait jamais!
 
Vendredi 19h50, nous sommes sur le qui-vive. Confirmation de notre pressentiment dès notre arrivée, que des canons et en plus toutes les filles sont super stylées. Une d’entre elles porte même la paire de Miu Miu pour laquelle on serait prêtes à vendre notre père et notre mère!

On est accueillies comme des princesses, l’endroit est juste parfait et la déco incite à la débauche entre filles. De la salle Karaoké, aux lits géants avec des polochons de tous les côtés, en passant par le bar à smoothies, la piste de danse et le buffet girly sur lequel nous nous sommes jetées, pour finir avec la salle Kinect et le beauty bar Clarins.  

Allez on vous balance quelques photos :










Moment fight de la soirée, le tam.tamtoo ou customise ta culotte. Regrouper plus de 100 filles dans un même lieu, sans embrouilles, mission impossible, règle à laquelle nous n’avons pas dérogé. L’atelier tam.tamtoo déchaine les foules et nous aussi ! "Non c’est pas vrai on était là avant", "Julie, avance, avance, si si là devant, allez!"




Moment affiche de la soirée: Une soirée fille? Normalement pas de dégâts, les filles c'est clair on est délicates et douces. Mais c'était sans compter la performance de Joanna qui renverse sa coupe de champagne pleine d'un coup de stiletto en pleine session de Kinect et tient absolument à nettoyer le massacre avec sa serviette en papier.



Bilan de la soirée :

Le pyjama est mort. Vive le pyjama.

« On a nosss culoooottes »

C’était super cool, merci princesse tam.tam. Depuis on a décidé de jouer à tous les concours on line, oui oui quitte à s’enfermer chez nous et ne plus avoir d’amis.


samedi 19 novembre 2011

Tribulations du mois

On sait, ça fait plus d’un mois que nous désertons Jungle’s Moods (et ses milliards de fans) comme des mères indignes, celles qui abandonnent leur bébés dans les poubelles.
Non, rassurez-vous, nous ne sommes pas parties nous marier avec nos deux princes (respectivement de 77 et 83 ans) rencontrés au Prix du Qatar.

Nos dernières semaines ont été plutôt chargées niveau professionnel mais nous n’avons pas perdu toutes nos habitudes et avons tout de même trouvé le temps pour notre mission d’infiltration dans la vie Parisienne.

Allez, bref récap de nos essais (non transformés) de ce mois-ci :

N°1 : Sortie insolite du mois, Nogent Sur Marne.

Ravies de prendre l’air le temps d’une soirée dans la « campagne » Parisienne, nous avons sauté dans le 1er RER pour un « Vis ma vie » de Parisien banlieusard le temps d’une soirée. On s’attendait à trouver des fauves, de la neige, des chasseurs, des vaches et des tracteurs, bref, la vraie campagne quoi ! Que nenni, on tombe nez-à-nez avec le pavillon Baltard. Nous qui sommes des fans inconditionnelles du regard de velour d’André Manoukhian, Grand moment d’émotion.



Une fois remises, on passe une soirée des plus sympathiques dans la maison de notre copaing, à prendre en photo les têtes de sanglier accrochées au mur et à sociabiliser avec des Parisiens, des vrais.

Finalement Nogent c’est le 16ème, plus loin avec les joies du RER en plus.  



N°2 : Arnaque chope du mois, La cantine des Ginettes Armées.


Ce soir c’est notre soir, demain c’est férié, on envoie les talons de douze, les jupettes et on part à la recherche d’un mari. Allez, on écoute Caro (la fille underground, celle qui est toujours entourée de beaux bruns barbus) qui nous vend un super plan. Que nenni, super plan certes en ce qui concerne le plateau de fromage et nos habituels repas légers du soir, rien à dire pour une fois. Ambiance sympa, musique bien girly, oui oui celles qu’on chante sous la douche, et comble du bonheur, il y a même les décos d’Halloween qui nous occuperont pendant une grande partie de la soirée. En revanche, en ce qui concerne la trouvaille de nos futurs époux, c’est raté, et oui nous sommes dans un bar lesbien.





Conclusion : on y retournera pour nos soirées entre filles car on peut se déhancher sans complexe sur le dancefloor, prendre son verre de vodka pour un micro et chanter sans honte avec ses potasses. On vous recommande, pour vos soirées girls only.
 N°3 : L’astuce « en plus d’avoir une brillante carrière, je suis un cordon bleu » du mois :
On n’osait pas se l’avouer à l’une et à l’autre mais chaque fois qu’on passait devant cet alléchant fondant au chocolat à 2 euros de chez Leaderprice, la même idée machiavélique nous traversait l’esprit : Rien de tel qu’un diner à la maison entre amis pour mettre notre force de persuasion et notre créativité en terme de bluff à l’épreuve.
Faites comme nous, achetez un pack de framboises, faites bien boire vos invités au préalable, laissez un fouet trainer négligemment sur le plan de travail. Vous pouvez même pousser le vice jusqu’à salir un moule à gâteau pour de faux. Puis, dégainez tout sourire le gâteau au moment du dessert « Non non t’inquiète, c’est fait à la va vite, ça m’a pris 5 minutes à la sortie du boulot ».
Asseyez-vous et écoutez les compliments de vos convives.


On sait, c’est mal, mais c’était trop tentant.  


 N°4 : Le restau du mois,

Le vin qui chante, à Opéra. Serveurs aimables, ambiance intimiste, très bonnes bouteilles, un sans-faute sur les trois plats commandés.. Attention au Brownie qui se révèle être sacrément  estouffe comme on dit chez nous. Du coup c’est la guerre pour contrer les attaques à la cuillère de Joanna qui d’un coup trouve qu’elle aussi aurait du prendre un tiramisu.





Leçon : A Paris, les mois se suivent mais ne se ressemblent pas. Ce blog commence à ressembler de manière inquiétante à la quotidienne de Simple Life (dans l’autre sens)
En bonus, la preuve que les soirées Parisiennes sont vraiment éprouvantes comme en témoigne ce pauvre collant.