Welcome to the jungle.

samedi 17 septembre 2011

JUNGLE’S MOODS a testé, JUNGLE’S MOODS a failli décéder : le Café du Marché.

Vendredi soir, alors que nous rêvons d’une soirée séries-Hagen Daaz, nous quittons l’appart pour des raisons de retrouvailles amoureuses de notre coloc. Nous voilà errant dans les rues de Paris. Il est 21h et nous avons (encore) faim. On s’aventure rue Cler. « Oulala ce soir on sort de notre 15ème, territoire conquis ». On nous avait conseillé cette rue, nous avons (encore) écouté…


En effet, rue animée, bistros sympas à foison, populasse qui a l’air de sortir tout droit d’un match de polo ou d’une partie de golf avec papa. Bref tout ce qu’on aime.

Notre choix s’arrête sur le café du marché, parce que ça a l’air sympa et parce qu’en talons sur les pavés, et à la vue du grand nombre d’habituées en terrasse, on préfère éviter de se faire remarquer. Qui ne connaît pas la peur du suicide social en stilettos ?
Dès notre arrivée, on assiste à un fight de serveurs, pas très classe, mais néanmoins très divertissant. Ça aurait du nous mettre la puce à l’oreille…
Comme c’est vendredi c’est soulerie, on veut des mojitos. Grand bien nous fasse, après ¾ d’heure d’attente, la serveuse (certainement ancienne candidate à l’Ile de la tentation) vient prendre notre commande à grand renfort de pantalon taille basse et collier à strass. Julie commande une salade du marché : foie gras, jambon de pays… « Hum ça a l’air délicieux ». Joanna se laisse tenter par du saumon « C’est vendredi merde ».
Quelle déception lorsque nos assiettes arrivent sur la table. Si Pierre Martinet voyait l’assiette de Julie, qui se compose subtilement de tranches de jambon premier prix jetées sur de pauvres haricots, de pâté et de vieux taboulé jaune fluo, le tout accompagné de carottes râpées et de coleslaw en boite,  il ferait un infarctus direct.

Les brochettes de saumon grillé au gingembre et au balsamique sous leur appellation pseudo « plat-chic et goûtu » ne sont pas mal dans le genre arnaque du siècle, si on regarde l’assiette et qu’on fait abstraction du bruit de la rue Cler pendant une minute, on a l’impression de se retrouver à la cantine de notre école primaire, vous savez, avec les tatas qui vous jettent la purée dans l’assiette et vous mettent 3 boulettes de viande pour la forme.
Heureusement on a nos mojitos pense-t-on naïvement… Malheur! Le breuvage se révèle infâme, dosage de rhum à l’arrache, menthe sans goût, absence de sucre et surtout nette impression que le barman a coupé le tout à l’eau plate. Quand on va gentiment au bar demander qu’on nous les change, qu’on nous rajoute du sucre, de la limonade  enfin « tout mais pas ça on vous en supplie »  on se fait agréablement fusiller du regard et on balance à la va vite du sirop de sucre dans nos verres. Le tout sans un mot ni un sourire of course, et ça pour nous énerver il n’y a pas mieux.


Résultat : nous qui prévoyons un agréable diner en terrasse, Joanna avait même sorti sa veste spéciale « mamie se la joue et drague tous les jeunots du PMU » pour l’occase, on  se retrouve à râler telles des vieilles aigries et notre motivation pour sortir retombe très rapidement.
Heureusement pour nous il y a un Hagen Daaz à la Motte Piquet pour nous consoler.
Leçon : Evitez les talons hauts, vous aurez peut-être la chance de concrétiser votre envie de partir sans payer.

4 commentaires:

  1. Je viens de découvrir ton blog et j'aime beaucoup. Tes textes sont hilarants!!
    Lamia
    http://ginger-chocolateandhoney.blogspot.com/

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  2. Merci Merci, on te mets dans nos favoris rien que parce que tu dis qu'on est hilarantes.

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  3. j'adore votre style de vie je vous linke sur mon blog

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